mercredi 17 juillet 2024

Stéphanie Dujols, la tendre passeuse

S’il fallait attribuer un qualificatif à Stéphanie Dujols, ce serait celui de passeuse. Cette traductrice et interprète honore son métier par sa capacité à restituer dans la langue française, parfois en mieux, des trésors de la littérature arabe. Nous lui devons entre autres la magnifique traduction du dernier roman de Jabbour Douaihy Il y avait du poison dans l’air, celle du roman carcéral de Moustafa Khalifé La Coquille ou encore Un détail mineur de l’écrivaine palestinienne Adania Chibli.

Résidant aujourd’hui en Égypte, Dujols a passé une dizaine d’années en Palestine, à Gaza et en Cisjordanie, où elle a été interprète pour des organisations humanitaires, professeure de yoga et également enseignante de français.

Mais Stéphanie Dujols ne se contente pas de de nous ouvrir à des œuvres d’auteurs arabes. Elle publie également aujourd’hui, un carnet chez actes sud dans la collection « Un endroit où aller » qui coïncide avec une actualité déchirante où nous assistons avec impuissance à un génocide de la population de Gaza commis par Israël.