Avec ce roman dont le titre est inspiré d’une chanson de Fayrouz N’appelle pas, il n’y a personne, Youssef Fadel, écrivain marocain, clôt superbement une trilogie qui vient enrichir son œuvre prolifique.
Si dans les deux premières parties il est question de l’arbitraire du pouvoir royal, des intrigues de la cour ainsi que de la répression qui a suivi l’attentat manqué contre le roi en 1972, ce troisième volet aborde la pauvreté comme thème transversal. Il y dénonce les conditions socio-économiques d’une partie de la population, résultant de la politique pratiquée durant le règne de Hassan II.