Dans son roman «Comme un désir qui ne veut pas mourir» (Sindbad/Actes Sud 2022), paru en arabe en 2007, qui fit scandale, et censuré dans plusieurs pays, Alia Mamdouh aborde la question de l’intime et du politique en explorant parfois à l’extrême «la relation entre le corps, le sexe, la culture, l’autorité, le pouvoir et le langage».
Son œuvre est pour elle une façon de faire le deuil de ses propres morts mais aussi de dire la manière dont le culte de la virilité et la domination masculine coiffées d’impuissance, minent les conditions de possibilité de «l’amour» dans la société irakienne.