Taleb Alrefai est né au koweit en 1958. Enseignant en écriture créative à l’Université Américaine de Koweit, il occupe dans le même temps un poste de responsabilité au Conseil national de la culture, des arts et des lettres du ministère de l’Information. C’est également un journaliste et un auteur prolifique dont les textes portent un regard situé sur la société koweitienne. La douzaine de romans et recueils de nouvelles expriment son souhait de «donner une vraie image du pays», car selon lui c’est le rôle de la littérature de dessiner avec vérité et authenticité l’état présent de la société.
Son dernier roman «Les portes du paradis» nous invite à découvrir une histoire captivante jusqu’à la dernière page, narrée par ses personnages principaux. Chapitre après chapitre, l’univers des uns et des autres s’ouvrent à nous avec leurs voix singulières.
Yacoub, un homme d’affaires d’une soixantaine d’année passe le plus clair de son temps à la gestion de son business. Voyages, transactions financières, signature de contrats absorbent toute l’attention de cet homme dont la mission est d’assurer une vie confortable et prospère à sa famille. Il envisage de transmettre son empire à son fils préféré Ahmed qui ne le voit pas de cet œil. Introverti et mystérieux, celui-ci a des ambitions qui sont aux antipodes de celles de son père. Il veut aller en Syrie combattre aux côtés de ses «frères d’arme».